Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
Pour Tareek, le succès a été question de persévérance avant tout. Il fait ses premières armes de stand-upper au lycée, encouragé par ses camarades. Il débute sur les petites scènes de cafés-théâtres parisiens tout en poursuivant ses études de médecine.
Selon lui, son meilleur atout : son talent pour la répartie. Parmi ses influences, il cite Jamel Debbouze, Chris Rock ou Eddie Murphy. Mais l’appel de l’humour est plus fort et il finit par abandonner ses études. Présentateur radio sur Beur FM, il multiplie les premières parties et est même repéré dès 2012 par Jamel Debbouze qui l’intègre au Jamel Comedy Club.
Il participe à quelques films et connaît la consécration en 2018 avec son passage à La France a un incroyable talent. Ses spectacles tournent autour de sa vie de papa divorcé et célibataire, un sujet qu’il traite avec légèreté. Il aime traquer les petits moments de la vie dans lesquels le public peut se reconnaître.
Il imagine ses spectacles comme une soirée entre potes où l’on discute avec sincérité, quitte à être parfois un peu cru.
Son défi : trouver ce qu’il peut y avoir de drôle dans une situation aussi complexe que le divorce ou l’éducation solo d’un enfant. Mais si l’on en croit les avis sur ces spectacles, le plus grand talent de Tareek reste l’improvisation. Fidèle à l’art du stand-up, il aime interagir avec son public, le questionner, le bousculer un peu, lui offrant à chaque fois une nouvelle expérience.
Pourtant, son succès actuel n’est qu’une étape pour lui. Après ces one-man shows, Tareek rêve de cinéma. Il écrit actuellement deux films, en espérant pouvoir les réaliser prochainement.
En 1913, les spectateurs du nouveau Théâtre Trianon ne tarirent pas d'éloges sur la nouvelle salle à laquelle le vocable bonbonnière s'appliquait à merveille. Dès son ouverture, le Trianon offrit au public des spectacles de comédie.
En 1924, sous la direction de M. Kléber Harpain, le Théâtre Trianon acquiert une place unique dans le théâtre de province. Soucieuse de la perfection de ses spectacles, la direction n'hésite pas à faire appel au concours des artistes de renom : Marguerite Moreno, Françoise Rosay, Madeleine Renaud, Madeleine Robinson, Maurice Escande…
En 1954, victime du goût du jour et des taxes qui pèsent lourdement sur l'exploitation des spectacles, le Trianon, seul théâtre permanent de comédie existant encore en province, éteint définitivement sa rampe. Depuis cette date, il est devenu cinéma.
En 2009 Frédéric Bouchet, déjà directeur du Théâtre des Salinières, s’intéresse au Trianon. Il décide en quelques semaines de sauver le dernier théâtre, avec le Théâtre Femina, rescapé des destructions successives. Il est aujourd’hui le plus ancien théâtre de Bordeaux, après le Grand Théâtre…
Une salle magnifique au cœur de la ville, le parking des grands Hommes à quelques mètres seulement, le tramway au coin de la rue (Cours de l’Intendance) et la proximité de nombreux restaurants, sont les atouts évidents du Trianon, le lieu idéal pour passer une excellente soirée de divertissement. Car le Trianon, c’est la salle à taille humaine qui manquait à Bordeaux pour une programmation d’humour et de musique. A côté des humoristes, des « one man shows », ou des spectacles venus directement du festival off d’Avignon, le Trianon accueille musiciens, groupes et chanteurs de tous les horizons.
Idéalement placé dans le « triangle d’or » de Bordeaux, entre le Théâtre Femina, l’opéra, et le cinéma Français, le Théâtre Trianon est aujourd’hui un petit bijou de 250 places réparties sur 2 niveaux, avec une décoration très années 50 et des fauteuils particulièrement confortables. Les spectateurs, où qu’ils soient placés dans la salle, peuvent ainsi assister au spectacle dans des conditions absolument uniques, avec l’impression d’être sur scène, tout à côté des artistes. Un luxe !