Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
JULIEN BING dans « Toute la vérité, rien que la vérité (ou presque) » Un spectacle complètement désengagé… Ou presque !
Etes-vous prêts à entendre toute la vérité, rien que la vérité, ou presque ? Cette vérité qui change aussi vite que la société évolue.
D'ailleurs, notre vérité d'hier est-elle la même que celle d'aujourd'hui ? Du stand-up aux personnages, Bing s'interroge avec empathie, bienveillance (ou presque) sur des vérités qui dérangent : les enfants dansent-ils vraiment bien à la fête de l'école ? Peut-on sauver son couple après une sixième rupture ? Le féminisme est-il perçu comme un coup d'état pour certains hommes ? Sommes-nous... Non, nous ne pouvons pas tout dire... Gardons un peu de suspense !
Avec un humour intelligemment maladroit, Julien Bing a un objectif : rire avec tout le monde !
Dans un monde où la nuance n'existe plus et où tout porte à polémique, conscient du danger, il s'amuse de l'image "instagrammable" dans laquelle nous sommes tous piégés... Ou presque! Attention, il prévient son public : s'il va trop loin avec lui-même, il s'insultera sur les réseaux sociaux, mettra fin à sa carrière, et s'il va vraiment trop trop loin, il s'attaquera en justice.
Alors, si vous aussi, vous n'êtes pas parfaits aux yeux de cette époque qui voudrait que vous le soyez, venez le voir, vous lui ressemblez sûrement... Ou presque !
Artiste : Julien BING Auteur : Julien BING
Metteur en scène : Emilie DELETREZ
En 1913, les spectateurs du nouveau Théâtre Trianon ne tarirent pas d'éloges sur la nouvelle salle à laquelle le vocable bonbonnière s'appliquait à merveille. Dès son ouverture, le Trianon offrit au public des spectacles de comédie.
En 1924, sous la direction de M. Kléber Harpain, le Théâtre Trianon acquiert une place unique dans le théâtre de province. Soucieuse de la perfection de ses spectacles, la direction n'hésite pas à faire appel au concours des artistes de renom : Marguerite Moreno, Françoise Rosay, Madeleine Renaud, Madeleine Robinson, Maurice Escande…
En 1954, victime du goût du jour et des taxes qui pèsent lourdement sur l'exploitation des spectacles, le Trianon, seul théâtre permanent de comédie existant encore en province, éteint définitivement sa rampe. Depuis cette date, il est devenu cinéma.
En 2009 Frédéric Bouchet, déjà directeur du Théâtre des Salinières, s’intéresse au Trianon. Il décide en quelques semaines de sauver le dernier théâtre, avec le Théâtre Femina, rescapé des destructions successives. Il est aujourd’hui le plus ancien théâtre de Bordeaux, après le Grand Théâtre…
Une salle magnifique au cœur de la ville, le parking des grands Hommes à quelques mètres seulement, le tramway au coin de la rue (Cours de l’Intendance) et la proximité de nombreux restaurants, sont les atouts évidents du Trianon, le lieu idéal pour passer une excellente soirée de divertissement. Car le Trianon, c’est la salle à taille humaine qui manquait à Bordeaux pour une programmation d’humour et de musique. A côté des humoristes, des « one man shows », ou des spectacles venus directement du festival off d’Avignon, le Trianon accueille musiciens, groupes et chanteurs de tous les horizons.
Idéalement placé dans le « triangle d’or » de Bordeaux, entre le Théâtre Femina, l’opéra, et le cinéma Français, le Théâtre Trianon est aujourd’hui un petit bijou de 250 places réparties sur 2 niveaux, avec une décoration très années 50 et des fauteuils particulièrement confortables. Les spectateurs, où qu’ils soient placés dans la salle, peuvent ainsi assister au spectacle dans des conditions absolument uniques, avec l’impression d’être sur scène, tout à côté des artistes. Un luxe !