Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
De nombreuses expériences ont contribué à façonner la voix de Fatoumata Diawara et à se forger une propre identité musicale, qui atteint son apogée dans London Ko. Avec des chansons comme Netara (« Je m’en vais ») ou Yada qui chante l’arrogance de la célébrité, elle se réapproprie des techniques vocales ancestrales, non plus pour conter l’histoire, mais pour aller au-devant des choses. London Ko propose une vision prophétique de ce que l’Afrique peut faire en inventant un espace-temps alternatif et inclusif, où il est possible de devenir maître de son destin. En prenant soin de la forme, l’artiste participe non seulement au soin du monde et mais aussi au soin de ses ancêtres, car pour Fatoumata Diawara, tout est lié.