Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
Après un premier show (Bon anniversaire Jean, dispo sur Canal+), un roman (Bien sur que les poissons ont froid) un court-métrage (Bingo), plusieurs podcasts (Les Gens Qui Doutent,..) et quatre ans de chroniques sur France Inter, Fanny Ruwet revient avec son nouveau spectacle « On disait qu’on faisait la fête ».
Comment se faire de nouveaux amis en étant adulte et sobre ? Où vont les émotions qu’on ne s’autorise pas à ressentir ? Quelle est la meilleure manière de faire disparaitre un corps ? Pourquoi toujours vouloir être le patient préféré de son psy ? Jusqu’où doit-on faire semblant d’aimer un cadeau qu’on déteste ? Pourquoi ne fait-on plus de pièce de théâtre de fin d’année, une fois adulte ?
Le spectacle ne répond à aucune de ces questions, mais il a le mérite de les poser.
Le théâtre FEMINA à Bordeaux depuis 1921
Créé en 1921, sa première vocation fut celle d'un théâtre et d'une salle de spectacle. Il a reçu à ce double titre, les plus grandes célébrités de l'époque.
Avec la montée cinématographique des années 30-40, il est rapidement devenu une des plus grande salle de cinéma de Bordeaux.
Fait particulier pour cette salle : alors que dans les années 75 ses congénères se morcellent en complexes cinématographique, le FEMINA reste identique à lui-même.
À cette même époque, de nouveaux aménagements mettent au goût du jour sa façade et son hall d'accueil. La salle de 1200 places peinte dans les tons crème et or, scandée de pilastres à chapiteaux dorés encadrant de grands panneaux à fond vert, est rénovée scrupuleusement dans le respect de l'oeuvre de J. ARTUS. Les fauteuils sont restaurés et habillés d'un nouveau velours rouge.
Au plafond, G. LAREE avait représenté sur la coupole l'apothéose de Pierrot, de la danse et de la musique moderne sur un fond où s'estompe le théâtre FEMINA lui-même. TUFFET avait réalisé les sculptures.
Avec son mélange de styles dosant adroitement le LOUIS XVI et les réminiscences de l'Art Nouveau, le FEMINA reste encore l'un des derniers exemples fastueux de décor éclectique.
Temple du Cinéma pendant plus d'un demi-siècle, l'année 1977 voit la concrétisation d'un accord avec la Mairie de Bordeaux. Grâce à cette union, l'extension de la scène, des loges et de la fosse d'orchestre devint possible et permit à cette élégante et confortable salle de revenir à ses premières amours.
Le Théâtre, l'Opérette, la Comédie, la Danse, la Musique et la Variété bénéficient avec le théâtre FEMINA fort bien situé au coeur de la ville, d'un lieu d'expression convivial et chaleureux où se confonde harmonieusement l'âme de la salle et la magie du spectacle pour la plus grande satisfaction du public.
Jean-Pierre GIL