Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
Dans la lignée des Jirí Kylián, Ohad Naharin ou encore Crystal Pite, le chorégraphe Julien Lestel impose un style singulier avec ses créations résolument modernes, uniques, esthétiques et puissantes.
Tout en respectant la trame d’origine, cette nouvelle adaptation de Carmen, à la coloration très urbaine et résolument contemporaine, entre en résonance avec la prise de conscience actuelle de la place de la femme dans notre société, de son émancipation, de sa volonté d’égalité et soulève la question du féminicide. Une bohémienne de Séville, rebelle, va être arrêtée dans sa quête de liberté par la jalousie meurtrière
d’un homme.
L’originalité de cette chorégraphie trouve sa force dans une gestuelle contemporaine ainsi que dans la musique où se côtoient les œuvres instrumentales de Georges Bizet et de Rodion Shchedrin et d’une création musicale électro-acoustique d’Iván Julliard.
C’est une Carmen transposée dans le monde d’aujourd’hui, hors de toute frontière.
Chorégraphie : Julien LESTEL
Production : Alexandra Cardinale Opéra Ballet Production
Musiques : Georges BIZET / Rodion SHCHEDRIN / Iván JULLIARD
Lumières : Lo Ammy VAIMATAPAKO/ Costumes : BJL
Assistant chorégraphe : Gilles PORTE
Avec les 10 danseurs du Ballet Julien Lestel
Création : 2024 / Durée : 1h10
Basé à Marseille le Ballet Julien Lestel voit le jour en janvier 2007 à l’Espace Pierre Cardin lors de la représentation de sa première chorégraphie Les Âmes Frères. La recherche du chorégraphe Julien Lestel est centrée sur la création d’une gestuelle fluide sans retenue, mais aussi de mouvements brisés avec rupture de rythme afin que le spectateur puisse être emmené vers une émotion et en
même temps entraîné dans une dynamique où se côtoient puissance, sensualité et poésie mises en valeur par les interprètes.
Réservation pour les personnes à mobilité réduite : pmr@theatrefemina.com
Le théâtre FEMINA à Bordeaux depuis 1921
Créé en 1921, sa première vocation fut celle d'un théâtre et d'une salle de spectacle. Il a reçu à ce double titre, les plus grandes célébrités de l'époque.
Avec la montée cinématographique des années 30-40, il est rapidement devenu une des plus grande salle de cinéma de Bordeaux.
Fait particulier pour cette salle : alors que dans les années 75 ses congénères se morcellent en complexes cinématographique, le FEMINA reste identique à lui-même.
À cette même époque, de nouveaux aménagements mettent au goût du jour sa façade et son hall d'accueil. La salle de 1200 places peinte dans les tons crème et or, scandée de pilastres à chapiteaux dorés encadrant de grands panneaux à fond vert, est rénovée scrupuleusement dans le respect de l'oeuvre de J. ARTUS. Les fauteuils sont restaurés et habillés d'un nouveau velours rouge.
Au plafond, G. LAREE avait représenté sur la coupole l'apothéose de Pierrot, de la danse et de la musique moderne sur un fond où s'estompe le théâtre FEMINA lui-même. TUFFET avait réalisé les sculptures.
Avec son mélange de styles dosant adroitement le LOUIS XVI et les réminiscences de l'Art Nouveau, le FEMINA reste encore l'un des derniers exemples fastueux de décor éclectique.
Temple du Cinéma pendant plus d'un demi-siècle, l'année 1977 voit la concrétisation d'un accord avec la Mairie de Bordeaux. Grâce à cette union, l'extension de la scène, des loges et de la fosse d'orchestre devint possible et permit à cette élégante et confortable salle de revenir à ses premières amours.
Le Théâtre, l'Opérette, la Comédie, la Danse, la Musique et la Variété bénéficient avec le théâtre FEMINA fort bien situé au coeur de la ville, d'un lieu d'expression convivial et chaleureux où se confonde harmonieusement l'âme de la salle et la magie du spectacle pour la plus grande satisfaction du public.
Jean-Pierre GIL