
Qu'est ce qu'il se passe dans les parages ?
BATE FADO
Jonas&Lander
Durée 1h45
Chorégraphes et performeurs portugais parmi les plus inventifs de leur génération, Jonas&Lander se sont imposés avec des créations hybrides, accordant une place centrale à la musique. Dans Bate Fado, ils nous transportent au XIXe siècle à Lisbonne où le fado avait sa propre danse, sorte de jeu de claquettes énergique et virtuose. Avec quatre danseurs, quatre musiciens et un chanteur de fado, le duo la réinterprète sous forme de concert dansé. Retraçant son histoire, il ne s’interdit ni la parodie ni l’impudeur, déconstruit l’image du fadista mâle et libère les corps, sublimés par la voix déchirante de Jonas. Véritable traversée sensuelle, chorégraphique et musicale, ce Bate Fado est aussi festif que subversif !
Un bal aura lieu à l’issue de la représentation samedi 22 mars au restaurant du Rond-Point.
Direction artistique, chorégraphie et composition musicale : Jonas&Lander
Recherche : Jonas , Lander Patrick
Avec : Catarina Campos, Jonas , Lander Patrick, Lewis Seivwright, Melissa Sousa
Ou en alternance : Leidymar Barbosa
Basse : Yami Aloelela
Guitare : Tiago Valentim
Guitare portugaise : Bernardo Româo, Hélder Machado
Voix : Jonas
Direction musicale : Tiago Valentim
Conception lumière : Rui Daniel
Direction technique et opération lumière : Bruno Santos
Ou en alternance : Jean-Pierre Legout
Opération sonore : Filipe Peres , João Pedreira (en alternance)
Scénographie : Rita Torrão
Costumes : Fábio Rocha de Carvalho , Jonas
Chaussures : Gradaschi
Assistance scénographie et costumes : Fábio Rocha de Carvalho
Présenté par le Théâtre du Rond-Point (PLATESV-R-2020-009306)
Le peintre Robert Barker ayant mit au point la présentation de toiles en panorama, avait développé ce concept en créant des rotondes. Napoléon Ier, séduit par ce dispositif, ordonne la construction de huit rotondes afin d'y célébrer, par l'accrochage de toiles, ses grandes batailles. L'Histoire interrompra ce projet, repris en 1838 par Louis-Philippe qui ordonne la construction d'une rotonde, à l'emplacement de l'actuel Rond-Point.
En 1855, elle est détruite et remplacée par le Panorama National, construit par Davioud, architecte du Châtelet. En 1894, le lieu devient Palais des glaces, à savoir une grande patinoire. Après tant de métamorphoses, le théâtre du Rond-Point trouve sa vocation définitive en mars 1981 grâce à la compagnie Renaud-Barrault.
De 1981 à 1991, cette compagnie y monte des œuvres contemporaines : Marguerite Duras, Nathalie Sarraute, Samuel Beckett, Yukio Mishima... et invite des troupes d'Extrême Orient : ramayana thaïlandais, opéra javanais, musiques et danses tibétaines... L'idée d'un théâtre dédié aux auteurs vivants est née en 2000, du rassemblement des Ecrivains associés du théâtre : le théâtre du Rond-Point, sous la houlette de Jean-Michel Ribes, échappe définitivement à la quadrature du cercle.