20 ANS DES MUSICIENS

samedi 15 mars 2025, 20h30

PARIS 08

SALLE GAVEAU

Catégorie 1
ORCHESTRE Normal 93,50 €
C.E. 79,48 €
Catégorie 3
1er BALCON Normal 60,50 €
C.E. 51,43 €
Catégorie 4
2eme BALCON Normal 44,00 €
C.E. 37,40 €
Catégorie 5
2eme BALCON Normal 27,50 €
C.E. 23,38 €
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INFORMATIONS

Fiona McGown, mezzo-soprano
Robert Getchell, ténor
Enea Sorini, baryton
David Greenberg, violon
Nic Gareiss, claquettes irlandaises
Les Musiciens de Saint-Julien
François Lazarevitch, flûtes & direction

O’Carolan, Peacock, Connellan, Murphy…
Traditionnels irlandais, écossais & anglais.

Malgré sa très grande réputation, la musique dite « celtique » possède mille visages et il faut saluer le formidable travail de François Lazarevitch et de ses Musiciens de Saint-Julien. Grâce à eux se révèlent les patrimoines sonores fascinants de l’Irlande ou de l’Écosse des XVIIe et XVIIIe siècles, avec des recherches minutieuses aussi bien sur les instruments que sur les voix. Rarement auparavant un ensemble aura interrogé avec autant de talent les passerelles entre le monde populaire, ses mélodies en langue gaélique et ses danses populaires bondissantes, et les partitions « savantes » de compositeurs trop longtemps ignorés tels que Turlough O’Carolan.
Reprenant les grandes pages de trois programmes emblématiques, « Les Saint-Julien » rendent de nouveau hommage aux îles britanniques : l’Écosse avec Forever Fortune, l’Irlande avec The High Road to Kilkenny et, bien sûr, l’Angleterre avec The Queen’s Delight. Pour ce faire, l’ensemble a invité les chanteurs, instrumentistes et danseurs qui l’ont accompagné lors de ces périples prodigieux. Une grande fête musicale à ne rater sous aucun prétexte.

A PROPOS DE LA SALLE

Le terrain sur lequel est bâti l'immeuble GAVEAU a été acquis en 1905. Les plans de la salle ont été dressés avec un soin particulier pour l'acoustique, à la fin de 1905 par l'architecte Jacques HERMANT. L'immeuble a été construit en 1906/1907 et la salle GAVEAU fut tout de suite LA salle de prestige de Paris. Sa destination essentielle a toujours été le piano et la musique de chambre mais des orchestres y étaient souvent entendus.

Le 1er concert fut donné le 3 octobre 1907 par le Bremer LEHRERGEANGVEREIN. Il s'agissait d'un concert vocal donné avec 140 exécutants. Ainsi, malgré ses dimensions moyennes, la salle GAVEAU ne craignait pas d'accueillir d'importantes formations et on peut noter que dès cette saison, elle accueillit les concerts LAMOUREUX qui y donnèrent des concerts sous la direction de Camille CHEVILLARD, de Vincent D'INDY, d'André MESSAGER. Les années qui suivent sont aussi très brillantes.

La guerre n'interrompit pas l'activité artistique de la salle GAVEAU mais la salle fut utilisée pour des galas donnés au profit des soldats ou victimes de la guerre. Après la guerre la salle eut une période très brillante avec les concerts LAMOUREUX et PASDELOUP. Pendant la guerre 39/ 40 la salle retrouve sa vocation à accueillir les galas.

Seule la faillite de la maison Gaveau, survenue en 1963 vient en ébranler la perennité...

L'immeuble en partie revendu à une compagnie d'assurance perd bientôt de sa superbe. Sous la pression foncière, la salle réchappe in extremis à la menace d'un parking grâce à Chantal et Jean-Marie FOURNIER, couple de musiciens passionnés, qui l'acquièrent en 1976 et la font vivre depuis 25 ans

Inscrite à l'inventaire en 1982, classée en 1992 dans la foulée, GAVEAU est sauvée du pire mais en piteux état. Les travaux, aujourd'hui conduits sous la baguette de l'architecte en chef des monuments historiques, Alain Charles Perrot (officiant déjà sur l'opéra de Paris), visent à retrouver le confort d'écoute sans toucher au son singulier de la salle, secret de son succès.

L'architecte s'est efforcé de retrouver le strict gris rechampi d'or du décor historique, et l'originalité de l'éclairage égrenant ses ampoules nues "comme des perles au plafond". Reconstitués à l'identique, les fauteuils à piétements métalliques et cadre boisé renouent avec le jaune bouton d'or initial. Réouverture le 08 janvier 2001, et rétablie dans sa vérité, Gaveau mise sur une attractivité démultipliée pour séduire un nouveau public.